Un esprit

En évacuant toute volonté d'agressivité, chez soi comme chez le.la partenaire, l'aïkido développe une intelligence corporelle et mentale afin de faire face d'une manière appropriée à la variété des situations conflictuelles.

La multiplicité des mises en situation sur le tapis permet au pratiquant.e d'appréhender ses limites, et ainsi expérimenter le cheminement qui permet de les dépasser. Au fur et à mesure, il ou elle identifie ses atouts et renforce ses facultés pour atteindre la précision du geste. Tout en étant avec l'autre, il s'agit avant tout d'un travail sur soi et en soi, en forgeant autant le corps que le mental.

L'apprentissage est sans fin, et avec le temps la force mentale compense amplement les aptitudes physiques déclinantes pour une efficacité bien plus redoutable.

Un esprit

En évacuant toute volonté d'agressivité, chez soi comme chez le.la partenaire, l'aïkido développe une intelligence corporelle et mentale afin de faire face d'une manière appropriée à la variété des situations conflictuelles.

La multiplicité des mises en situation sur le tapis permet au pratiquant.e d'appréhender ses limites, et ainsi expérimenter le cheminement qui permet de les dépasser. Au fur et à mesure, il ou elle identifie ses atouts et renforce ses facultés pour atteindre la précision du geste. Tout en étant avec l'autre, il s'agit avant tout d'un travail sur soi et en soi, en forgeant autant le corps que le mental.

L'apprentissage est sans fin, et avec le temps la force mentale compense amplement les aptitudes physiques déclinantes pour une efficacité bien plus redoutable.

Une richesse

La variété des saisies et des frappes, et la multiplicité des réponses techniques, constituent tout un panel de plusieurs dizaines de mises en situation et permet au pratiquant.e d'adapter la réponse à l'attaque de son.sa partenaire. Progressivement, la force devient inutile, le mouvement se fluidifie et se précise pour mieux déstabiliser le.la partenaire et l'amener à la chute ou à l'immobilisation. Le fait de se confronter à des partenaires de tout âge et de tout gabarit, homme, femme ou enfants, oblige au geste adapté qui pourtant gardera tout sa pertinence.

L'introduction des armes (boken, jo et tanto) exige au cours des exercices une plus grande vigilance et davantage de précision dans l'exécution des techniques. Le pratiquant apprend à se soustraire mentalement du danger qu'elles représentent afin de conserver toute la conscience requise pour la neutralisation de la menace.

Une richesse

La variété des saisies et des frappes, et la multiplicité des réponses techniques, constituent tout un panel de plusieurs dizaines de mises en situation et permet au pratiquant.e d'adapter la réponse à l'attaque de son.sa partenaire. Progressivement, la force devient inutile, le mouvement se fluidifie et se précise pour mieux déstabiliser le.la partenaire et l'amener à la chute ou à l'immobilisation. Le fait de se confronter à des partenaires de tout âge et de tout gabarit, homme, femme ou enfants, oblige au geste adapté qui pourtant gardera tout sa pertinence.

L'introduction des armes (boken, jo et tanto) exige au cours des exercices une plus grande vigilance et davantage de précision dans l'exécution des techniques. Le pratiquant apprend à se soustraire mentalement du danger qu'elles représentent afin de conserver toute la conscience requise pour la neutralisation de la menace.

Le physique

Vu de l'extérieur, la relation entre l'attaquant (aïte) et l'attaqué (tori) apparaît comme une évidence par la fluidité, la souplesse et la coordination. L'absence de coup (atemi), du moins visible, peut rendre l'efficacité des techniques énigmatique si on ne perçoit pas la puissance qui s'en dégage.

Cette représentation est à l'image d'une discipline qui éduque les corps en douceur avec le relâchement, et dynamisme avec la mobilité. La relation entre les deux protagonistes n'est jamais rompue. Ils agissent avec la même disponibilité corporelle. Pour l'un, il s'agit de se protéger sans s'offrir au coup (atemi) ; pour l'autre, il s'agit de déstructurer l'attaquant sans provoquer de contre réaction.

Les éducatifs lors des entraînements, et plus particulièrement les chutes, renforcent le tonus des muscles profonds, entretiennent la souplesse corporelle et la légèreté des appuis. Avec le temps, l'appréhension du contact avec le sol lors des projections s'évanouit.

Le physique

Vu de l'extérieur, la relation entre l'attaquant (aïte) et l'attaqué (tori) apparaît comme une évidence par la fluidité, la souplesse et la coordination. L'absence de coup (atemi), du moins visible, peut rendre l'efficacité des techniques énigmatique si on ne perçoit pas la puissance qui s'en dégage.

Cette représentation est à l'image d'une discipline qui éduque les corps en douceur avec le relâchement, et dynamisme avec la mobilité. La relation entre les deux protagonistes n'est jamais rompue. Ils agissent avec la même disponibilité corporelle. Pour l'un, il s'agit de se protéger sans s'offrir au coup (atemi) ; pour l'autre, il s'agit de déstructurer l'attaquant sans provoquer de contre réaction.

Les éducatifs lors des entraînements, et plus particulièrement les chutes, renforcent le tonus des muscles profonds, entretiennent la souplesse corporelle et la légèreté des appuis. Avec le temps, l'appréhension du contact avec le sol lors des projections s'évanouit.

Le mental

L'Aïkido est d'abord une éthique, celle de la non violence, du respect de soi et des autres. Elle se manifeste dans tous les instants de la vie et spécifiquement au dojo. Dans leur façon de se déplacer et de se saluer, même s'ils ne se connaissent pas, les pratiquant.es s'identifient et savent ce qu'ils attendent de l'un l'autre. Au premier contact, chacun ressent l'état de l'autre, le niveau de vigilance, l'état d'esprit, la disponibilité corporelle. Pour un bénéfice réciproque, il s'agira de toute façon pour les deux partenaires de se respecter et de se révéler pour ce qu'ils sont à l'instant, sans intention dominatrice ni vaine résistance, en offrant le meilleur d'eux- mêmes.

En se dégageant de la contrainte imposée par la relation à l'autre, qu'elle soit agressive ou non, généreuse ou économe, puissante ou incertaine, l'exécutant de la technique apprend à conserver la pleine conscience de ses actes qui se doivent être aussi pertinents que possible, sans excès ni abandon. Il évacue toute emprise émotionnelle susceptible de perturber la réponse instantanée à l'agression.

Le mental

L'Aïkido est d'abord une éthique, celle de la non violence, du respect de soi et des autres. Elle se manifeste dans tous les instants de la vie et spécifiquement au dojo. Dans leur façon de se déplacer et de se saluer, même s'ils ne se connaissent pas, les pratiquant.es s'identifient et savent ce qu'ils attendent de l'un l'autre. Au premier contact, chacun ressent l'état de l'autre, le niveau de vigilance, l'état d'esprit, la disponibilité corporelle. Pour un bénéfice réciproque, il s'agira de toute façon pour les deux partenaires de se respecter et de se révéler pour ce qu'ils sont à l'instant, sans intention dominatrice ni vaine résistance, en offrant le meilleur d'eux- mêmes.

En se dégageant de la contrainte imposée par la relation à l'autre, qu'elle soit agressive ou non, généreuse ou économe, puissante ou incertaine, l'exécutant de la technique apprend à conserver la pleine conscience de ses actes qui se doivent être aussi pertinents que possible, sans excès ni abandon. Il évacue toute emprise émotionnelle susceptible de perturber la réponse instantanée à l'agression.

Pour en savoir davantage

L’aïkido est un art martial japonais. Crée par Ueshiba Moriheï (1884/1969) à partir de techniques traditionnelles martiales. L’aïkido se compose de techniques avec armes et à mains nues utilisant la force de l’adversaire, tout en se préservant et en respectant l’intégrité du partenaire. Ces techniques visent non pas à vaincre l’adversaire, mais à réduire à néant sa tentative d’agression.

  AÏ : Union / Harmonie

  KI : Energie / Vapeur

 道  DO : Voie / Cheminement